Donc l’internaute en question a relevé un critère de distinction qui m’a fait sourire. Il y distingue en quelque sorte les techniques actives, des techniques passives en vue de publier de l’information. Il conclut qu’il n’est pas forcément illogique de voir la responsabilité du site retenue pour la publication d’un flux RSS, dans la mesure où cette technique consiste à aller chercher de l’information, ce qu’il illustre par le verbe anglais « to pull », à opposer à une technique qui consisterait à recevoir passivement l’information poussée ( » to push » ) l’émetteur.
Ce critère de distinction m’a intéressé parce qu’il peut s’avérer transposable, souple, durable et pertinent. Bref, c’est un bon petit critère qui pourrait trouver, en l’encadrant, sa place dans une future loi. En effet il s’agit d’une distinction binaire qui couvre 100 % des cas : a priori soit la technologie ira chercher l’information sur un autre site, soit c’est le site ou l’internaute qui nous l’envoie. Certes,
Mais ce qui m’amuse c’est le vocabulaire. Ami, joueur de MMO ( jeux massivement multiplayer on-line) j’ai trouvé la solution pour vous faire aimer le droit. Je vais vous traduire ce qui précède !
En résumé cela donne ça :
Sur un site internet, c’est comme quand on Pex dans un nouveau Spot sur un MMO : on ne sait jamais trop ce qui va se passer. On croit qu’on a le bon rythme, on a tout prévu, on a bonTank, du heal, des popos, et puis d’un seul coup on a gros Link et c’est le Rez assuré.
Bref, sur internet, quand on Pull, on risque de prendre l’Aggro du juge
Gérald SADDE – Avocat Prêtre de Mitra sur AOC -