En quelques mots, je viens de parcourir un manifeste de la FSF que vous pouvez lire ici. La fondation voit dans l’IPAD un recul manifeste pour la liberté dans la sphère informatique. En effet, la politique juridique d’Apple est particulièrement liberticide concernant son nouveau produit.
Pour résumer, tout ce qui peut être installé ou lu sur l’IPAD doit venir de l’Apple Store. Bidouilleurs, passez votre chemin, la machine est totalement propriétaire et ne vous autorisera aucune fantaisie. Apple se permet de verrouiller totalement l’utilisateur dans son monde, lui interdisant d’installer des applications « étrangères » au moyen de dispositifs techniques, et proclamant que le fait d’essayer de contourner ces dispositifs est un délit. Quoi? On m’informe dans l’oreillette que c’est ce qui est prévu par la loi française depuis la loi DAVSI de 2006.
Il est vrai que ces restrictions techniques (via DRM) et contractuelles aboutissent à créer un environnement encore plus opaque pour l’utilisateur qui s’abandonne au côté obscur pourtant fait de blanc, de chrome et de rondeur, sans doute pour mieux endormir la méfiance. La FSF dénonce, certainement à raison, la dépendance totale de l’utilisateur vis à vis de la firme qui devient plus que jamais le maître des clés.
Gérald SADDE – Avocat sans Iphone (pour l’instant)